Le Temps – Avril 2014
Depuis le premier coup de pelleteuse, il y a trois ans, la construction du Barrage de la Grande renaissance Ethiopienne sur le Nil Bleu n’en finit pas de crisper les relations entre Addis-Abeba et le Caire. Et pour cause, l’Egypte, en aval du fleuve, ne peut faire sans ces précieuses eaux dont l’usage leur a été accordé par de vieux traités signés avec l’ancien colon britannique. Jusqu’à ce que l’Ethiopie réclame son droit de jouir, elle aussi, de ce fleuve dont la source se trouve sur son territoire.
Un rapport commandité par les trois Etats riverains du Nil Bleu – Ethiopie, Soudan, Egypte – vient d’être dévoilé. Technique, le document souligne des insuffisances, ne remet pas en question l’ouvrage. Une nouvelle page s’ouvre-t-elle dans les relations entre l’Egypte et l’Ethiopie ?