Le Monde Afrique – mai 2016

Résoudre un quart de siècle d’instabilité, des décennies d’affrontements entre clans incapable de s’entendre, des années de menaces islamistes et de dysfonctionnement étatique ne se fait pas en un jour. Les autorités de Mogadiscio le savent trop bien. La communauté internationale et les Somaliens de la diaspora, qui tiennent le pays à bout de bras financièrement, poussent le gouvernement du président Hassan Cheikh Mohamoud, élu en 2012 à la tête d’un Etat croupion, à tenir les délais : en août 2016, la Somalie doit organiser de nouvelles élections. Et un jour, peut-être, les 10 millions de Somaliens pourront enfin choisir leurs dirigeants. Avant, il faudra dépasser un certain nombre d’obstacles que je me suis efforcé de présenter dans cet article pour Le Monde Afrique.